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Ce magnifique brûle-encens est orné de fleurs éclatantes et de motifs colorés qui attirent instantanément le regard. La finition dorée qui recouvre l’ensemble de la pièce lui confère un caractère luxueux. Chrysanthèmes, pivoines et fleurs de prunier y sont représentés avec délicatesse, dans des teintes vives et raffinées, exprimant toute la beauté de l’esthétique japonaise traditionnelle adaptée au monde contemporain. Cette pièce d’exception ajoute une touche d’élégance japonaise à tout intérieur, évoquant sérénité et raffinement à chaque utilisation.

Porcelaine de Kutani

L’histoire de la céramique Kutani remonte à vers 1655 (première année de l’ère Meireki), au début de l’époque d’Edo.
Maeda Toshiharu, premier seigneur féodal du domaine de Daishōji (branche du clan de Kaga), fit remarquer que des pierres à poterie avaient été découvertes dans une mine d’or de son territoire, à Kutani (actuelle ville de Kutani, Yamanaka-machi, préfecture d’Ishikawa). Il chargea alors Gotō Saijirō, responsable de l’extraction de l’or, d’aller étudier la fabrication de la porcelaine à Arita, dans la province de Hizen. La production de Kutani-yaki aurait commencé à la suite de la construction d’un four à Kutani, grâce au transfert de ces techniques.

Les fours de Kutani fermèrent soudainement vers 1730 (15ᵉ année de l’ère Kyōhō), pour des raisons encore inconnues.
Les porcelaines produites à cette époque sont aujourd’hui appelées Ko-Kutani (« ancien Kutani »). Célèbres pour leurs peintures colorées et leurs motifs audacieux, elles sont considérées comme des œuvres d’art exceptionnelles de la céramique japonaise.

À la fin de l’époque d’Edo, la production de Kutani fut relancée grâce aux efforts du clan de Kaga et des artisans potiers.

Pendant l’ère Meiji (1868–1912), l’environnement de la céramique Kutani évolua considérablement : la préfecture d’Ishikawa perdit le soutien des clans de Kaga et Daishōji, et suivit la politique industrielle du nouveau gouvernement. Les artisans participèrent à de nombreuses expositions universelles en Europe et aux États-Unis, ainsi qu’à des expositions industrielles au Japon, ce qui entraîna une augmentation massive de la production et des exportations.

Ainsi, la Kutani de l’ère Meiji gagna une renommée internationale sous le nom de “Japan Kutani” et, vers 1887, elle occupait une place majeure parmi les exportations japonaises de céramique. La majorité des pièces exportées étaient de grands objets décoratifs : assiettes monumentales, brûle-encens, vases de plus d’1,5 mètre transformés en lampadaires, ainsi que des figurines et de nombreux services à café et à thé.

Brûleur d’encens Culte Kutani Yaki

SKU : 4961
435,00 €Prix
Quantité
    •  Dimensions : 10.5 x 11,50 cm

    • Poids : 358 g 

    • Fabriqué au Japon 

    • Livré dans une boite en bois 

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